Le col de Braus est perché à 1 002 m d’altitude. Il sert de passerelle entre les villes d’Escarène et de Sospel.
Ce col alpin comporte de nombreux lacets en épingle et propose de magnifiques points de vue. Il est possible de le gravir depuis plusieurs itinéraires. La version facile débute à Sospel avec 11,2 km de long pour 639 m de dénivelé positif et 5,7 % de moyenne. Il est possible de prendre le départ depuis Escarène, représentant 10,3 km de long et une pente moyenne à 6,4 %. Des caractéristiques intéressantes pour les cyclistes ! D’ailleurs, le Tour de France a emprunté le col de Braus à 27 reprises, dont 2 depuis 1 947, sans compter le rallye Monte-Carlo.
Chiffres clés
- Dénivelé : dénivelé positif de 662 m
- Pente moyenne : 6,43 %
- Pente maximale : 15 %
- Altitude en bas : 220 m (L’Escarène)
- Altitude en haut : 1 002 m
- Longueur : 10,3 km depuis L’Escarène
- Point de départ de la montée complète depuis L’Escarène : 662 m de dénivelé positif, 43° 50′ 07″ nord, 7° 21′ 26″ est
- Point d’arrivée : 43° 52′ 21″ nord, 7° 23′ 57″ est
- Route : D 2 204
- Communes : L’Escarène et Sospel
- Circulation automobile : oui
- État de la route : bon
Accès
Pour vous rendre à l’Escarène depuis Nice, remontez vers la vallée du Paillon en empruntant le tunnel puis poursuivez jusqu’à la sortie autoroute Nice Est. Prenez ensuite la direction de Drap-Contes-Sospel. Au dernier rond-point, prenez à droite à la route départementale 2204 vers l’Escarène. Comptez 20 minutes de trajet.
Présentation du col
Le col de Braus fait partie du massif des Alpes-Maritimes. Avec ses 1 002 m d’altitude, il offre un bon terrain de pratique pour les cyclistes avant de s’attaquer aux cols voisins (Eze, Castillon et Brouis).
Deux itinéraires sont possibles pour arriver au sommet.
- Depuis Escarène. Cette ascension est idéale si vous aimez les virages en épingle. La route est peu fréquentée et présente de nombreux lacets avec des pentes irrégulières favorisant les moments de récupération. Faites attention néanmoins à la chaleur, car la route présente peu d’ombre. Dans l’ensemble, la pente moyenne est à 6,43 % avec 662 m de dénivelé positif. Le passage le plus compliqué se trouve à 2,5 km du sommet avec pente maximale à 15 %. À la sortie de Touët, un passage à 15 % vous attend, mais il est suivi par un replat qui fait du bien. La route prend un virage à droite et offre une vue panoramique sur la vallée et les oliveraies. À certains endroits, vous pourrez apercevoir les vestiges de l’ancienne route royale qui reliait Nice au Piélont. Le final est plus facile et permet de finir au sprint.
- Au départ de Sospel. Cette variante est très agréable avec ses 11,2 km de long et une moyenne à 5,71 % pour un maximum de 9 %. Les 7 premiers kilomètres sont assez roulants. La route se cabre dans les 3 derniers kilomètres, avec la chaleur en prime en été. Néanmoins, la pente est régulière et l’ascension se fait dans un paysage typiquement montagnard. En hiver, le contraste de couleurs est fantastique.
Le col de Braus dans le Tour de France
Depuis 1947, le peloton du Tour de France est passé à 2 reprises par le col de Braus. Il a été classé en 2e catégorie. Lors de la 10e étape reliant Digne à Nice au cours de l’édition 1947, c’est le Français Apo Lazaridès qui a remporté l’étape. Au second passage de la Grande Boucle par le col en 1961, durant la 11e étape Turin – Antibes-Juan-les-Pins, c’est le cycliste italien Imerio Massignan qui est passé en tête.
Liste des vainqueurs de l’étape incluant le Col de Braus au Tour de France
Année | Vainqueur de l’étape | Pays du vainqueur |
1911 | Emile Georget | France |
1912 | Giovanni Cocchi | Italie |
1913 | Firmin Lambot | Belgique |
1914 | Jean Rossius | Belgique |
1919 | Luigi Lucotti | Italie |
1920 | Firmin Lambot | Belgique |
1921 | Firmin Lambot | Belgique |
1922 | Jean Alavoine | France |
1923 | Jean Alavoine | France |
1924 | Jean Alavoine | France |
1925 | Lucien Buysse | Belgique |
1926 | Marcel Bidot | France |
1927 | Nicolas Frantz | Luxembourg |
1928 | André Leducq | France |
1929 | Benoît Faure | France |
1930 | Benoît Faure | France |
1931 | Rafaele Di Paco | Italie |
1932 | Francesco Camusso | Italie |
1933 | Vicente Trueba | Espagne |
1934 | René Vietto | France |
1935 | Gabriel Ruozzi | France |
1936 | Félicien Vervaecke | Belgique |
1937 | Félicien Vervaecke | Belgique |
1938 | Gino Bartali | Italie |
1939 | Sylvère Maes | Belgique |
1947 | Apo Lazarides | France |
1961 | Imerio Massignan | Italie |
Le résumé de la 11ème étape du Tour de France 1961 en vidéo
Cette étape est partie de Turin jusqu’à Antibes-Juan-les-Pains et est passée par le col de Braus.
Que faire en haut ?
Le col de Braus domine Nice. Il offre une vue panoramique sur la capitale du département des Alpes-Maritimes très prisée par l’élite européenne au XIXe siècle. Après avoir apprécié la vue, vous pouvez redescendre un peu vers le carrefour avec la route menant au col de Turini si vos jambes vous le permettent. Au milieu d’une nature luxuriante se trouve la buvette col de Braus « Chez Toine ‘ » pour une pause gourmande en terrasse en été ou au coin de la cheminée en hiver. Du col, plusieurs itinéraires de randonnées sont indiqués, dont celui menant au col du Farguet. Cette perle des Alpes offre un panorama saisissant sur les plus hauts sommets des Alpes du sud : l’Argentera et le Gélas.
Le col de Braus l’hiver
Aucune station de ski ne se trouve sur le chemin du col de Braus. Pour profiter des joies de la glisse, vous devez prendre la direction de Turini Camp d’Argent.