Si vous cherchez un défi cycliste passionnant dans un cadre magnifique, le col du Coq est une destination incontournable. Ce col de montagne est situé dans le massif du Vercors, dans le département de l’Isère. Il sert de passerelle entre Saint-Pierre-de-Chartreuse (nord-ouest) et Saint-Pancrasse (sud-est). Cette ascension est prisée des cyclistes pour ses pentes raides et ses paysages spectaculaires.
Son nom n’a rien à voir avec la présence de coq de bruyère. Il provient du substantif de l’ancien français cuchet qui est issu du gaulois kukka. Ce terme désigne un sommet de forme arrondie.
Le col du Coq culmine à 1 434 m d’altitude. Il est accessible par une route de 13,2 km de long avec une pente moyenne de 7,6 %. C’est une montée difficile, mais qui offre des paysages magnifiques avec des vues sur les montagnes environnantes et la vallée en contrebas.
Chiffres clés
- Dénivelé : dénivelé positif de 618 m
- Pente moyenne : 7,5 %
- Pente maximale : 13 %
- Altitude en bas : 640 m
- Altitude en haut : 1 434 m
- Longueur 9,7 km depuis Saint-Pierre-de-Chartreuse
- Point de départ de la montée complète depuis Saint-Pierre-de-Chartreuse : 618 m de dénivelé, 45° 20′ 36″ nord, 5° 48′ 58″ est
- Point d’arrivée : 45° 18′ 09″ nord, 5° 50′ 12″ est
- Route : D512
- Communes : Saint-Pierre-de-Chartreuse et Saint-Nazaire-les-Eymes
- Circulation automobile : oui
- État de la route : mauvais
Accès
Suivez la route département D57 et D512 sur 28 km, soit un trajet de 39 mn en voiture pour relier Grenoble et Saint-Pierre-de-Chartreuse. Ce trajet est le plus court. Il est aussi possible de rejoindre la D48 et la D520a, mais il faut abattre les 44 km de distance.
La route vers le col est fermée entre décembre et février pour cause d’enneigement important. Malheureusement, ce col n’est desservi par aucune remontée mécanique.
Présentation du col
Le col du Coq est un parcours de cyclisme exigeant et magnifique qui offre une expérience unique aux cyclistes de tous niveaux. Sa pente raide et sinueuse, ainsi que ses paysages spectaculaires en font un défi physique et visuel qui attire les amateurs de cyclisme du monde entier. Il est souvent utilisé dans les courses cyclistes locales et nationales, ainsi que dans les épreuves de cyclosportives. Il est également populaire auprès des cyclistes amateurs qui cherchent un défi physique et une expérience de cyclisme dans un cadre magnifique.
- Versant sud. Cette ascension fait 14,7 km de long avec 1182 m de dénivelé positif et 8 % de moyenne, l’inscrivant parmi les montées les plus difficiles des Alpes. Par ailleurs, ce versant est entièrement exposé au soleil le matin et en fin d’après-midi ce qui rajoute une difficulté supplémentaire. Le départ se fait à Saint-Nazaire-les-Eymes, à l’Est de Grenoble. Les premiers kilomètres présentent des passages entre 3 et 7 %, de quoi vous permettre de vous échauffer. Ensuite, il reste 12,6 km à 8,5 % de moyenne, dont 4 épingles et un tunnel jusqu’aux Meunières. La vue sur le Massif de Belledonne constitue une belle récompense ! Les derniers kilomètres jusqu’au col atteignent les 8,5 % de moyenne. À l’arrivée, appréciez la vue panoramique sur le Dent de Crolles.
- Versant est-sud. Cette version est la plus longue (20,1 km de long). Elle présente 7,5 % moyenne avec 1 277 m de dénivelé positif. L’ascension se fait en 3 temps, le premier au départ de la Terrasse dans la Vallée de l’Isère qui mène au col de Marcieu (7,4 km à 9 % de moyenne). Le second fait environ 7 km avec de légères montées et des descentes, et ce, jusqu’à la commune de Saint-Hilaire conduisant vers le sud des Meunières. De là, il vous reste l’ascension finale, soit 5,7 km à 8,5 % de moyenne.
- Versant Nord. Cette montée est la plus courte avec 9,7 km de long, mais elle est tout aussi difficile avec des passages oscillant entre 5,5 et 16 %. L’ascension débute à la Diat (Saint-Pierre-de-Chartreuse). Vous devez affronter le col de Porte ou le col du Cucheron. Il est aussi possible de remonter par les gorges du Giers Mort depuis Sait-Laurent-du-Pont, mais la route sera plus longue.
Il faut noter que la route est globalement détériorée, ce qui rajoute en plus de la chaleur, une difficulté en plus. Attention à la descente !
Le col de Coq dans le Tour de France
Le Tour de France a emprunté ce col par deux fois, à chaque fois il était classé 1re catégorie. Le premier passage du peloton de la Grande Boucle remonte à 1984 lors de la 17e étape reliant Grenoble et L’Alpe d’Huez. C’est le cycliste espagnol Ángel Arroyo qui était alors en tête. Lors du second passage du Tour de France par le col de Coq en 1987, au cours de la 20e étape reliant Villard-de-Lans et L’Alpe d’Huez, c’est un cycliste français (Denis Roux) qui est passé en tête au passage au sommet du col.
L’étape 20 du Tour de France 1987 en vidéo
Voici une vidéo résumant l’étape 20 passée par le Col du Coq au Tour de France 1987 :
Que faire en haut ?
Outre ses caractéristiques physiques, le col du Coq est également intéressant pour son histoire et sa culture. Il est en effet situé dans une région riche en histoire et en culture. Le massif du Vercors a été le théâtre de la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale et de nombreux monuments commémoratifs sont érigés dans la région en hommage aux résistants. Les cyclistes peuvent visiter ces sites pendant leur montée, ce qui leur permet de découvrir l’histoire de la région tout en profitant de leur sport. Au sommet se trouve un cabaret proposant des plats locaux aux cyclistes et aux touristes.
Le col de Coq l’hiver
La station du col du Coq a malheureusement fermé en 1995. Elle comptait alors 23 téléskis. Depuis, le col du Coq n’est plus accessible en hiver en cas de fort enneigement.