Le col de la Couillole

Le col de la Couillole, à ne pas confondre avec le col de la Cayolle, fait partie du Massif du Mercantour-Argentera (Alpes), dans les Alpes-Maritimes. Ce col culminant à 1 678 m d’altitude situé sur la RD30 relie d’ouest en est les gorges du Cians et la vallée de la Tinée à l’est. 

Cyclistes, envie d’affronter le col de la Couillole ? Vous pouvez débuter l’ascension à Beuil, la version courte (7,25 km de long avec une pente moyenne à 3,3 %) ou par Saint-Sauveur-sur-Tinée (16,02 km avec une moyenne de 7,3 %). Il a vu passer le peloton du Tour de France à deux reprises. 

Chiffres clés

Profil de la montée du Col de la Couillole
Profil de la montée du Col de la Couillole (© A.S.O.)
  • Dénivelé : dénivelé positif de 236 m
  • Pente moyenne : 3,3 %
  • Pente maximale : 7,5 %
  • Altitude en bas : 1 040 m
  • Altitude en haut : 1 678 m
  • Longueur : 7,25 km depuis Beuil 
  • Point de départ de la montée complète depuis Beuil : 236 m de dénivelé positif, 44 ° 05′ 45″ nord, 6 ° 59′ 18″ est
  • Point d’arrivée : 44 ° 06′ 00″ nord, 7 ° 01′ 22″ est
  • Route : D30
  • Communes : Beuil et Saint-Sauveur-sur-Tinée
  • Circulation automobile : oui
  • État de la route : bon

Accès 

La route est fermée durant les fortes périodes d’enneigement. Si vous souhaitez rejoindre le col en hiver, il suffit de prendre les remontées mécaniques qui desservent la station de Roubion les Buisses.

Pour rejoindre Beuil en voiture depuis Nice, il faut compter 1 h 35 min de route, soit une distance de 88,4 km en suivant l’autoroute 8. Haut du formulaire

Présentation du col

Le col de la Couillole sert de passerelle entre les gorges du Gians à la vallée de la Tinée. Du haut de ses 1 678 m d’altitude, il présente de belles caractéristiques qui attirent les cyclistes des quatre coins de la France. 

Son ascension peut se faire depuis trois versants : 

  • Ouest, à partir de Beuil (7,25 km de montée à 3,3 % avec 236 m de dénivelé positif) : Cette version est la plus courte. Elle débute par une courte descente et suivie par une montée soutenue de 2,5 km avec une moyenne de 5 à 7 %. La nouvelle descente permet de reprendre un peu de souffle avant de rejoindre le fond du Vallon de Conchas qui est aussi facile avec une route de 1,3 km à 2,5 % de moyenne et un replat de 1,6 km (1,5 %). Profitez-en pour rassembler votre énergie avant d’attaquer la partie la plus difficile (725 m à 7,5 %). Ce final permet de rejoindre le col où trône une auberge marquant le point d’arrivée.
  • Est, Saint-Sauveur-sur-Tinée (16 km d’ascension à 7,3 % de moyenne avec 1 168 m de dénivelé positif) : cette ascension est plus longue que la précédente avec une pente maximale de 9,3 %. Un gros effort à fournir ! La déclivité oscille entre 7 et 8,5 % sur presque la totalité du parcours, dont final de 1,3 km, la plus difficile. Durant la montée, vous passerez dans des tunnels, devant des rochers et surtout le village pittoresque de Roubion. Si vous avez envie de vous mettre à l’épreuve, vous pouvez aller chasser en aller-retour le col de Tournaeuro (1469 m) en suivant l’intersection M330 qui vous conduit vers une courte descente menant à la petite Station des Buisses et ensuite le col. Cette ascension est relativement facile aussi avec un premier tronçon de 420 m à 6 % qui est le plus difficile du parcours. Préparez-vous à attaquer une courte rampe de 50 m à 8 % sur le chemin du retour. 
  • Sud, Pont-de-Cians (29,4 km d’ascension à 4,6 % avec 1340 m de dénivelé positif). Ce versant compte de nombreux tunnels, pas tous éclairés, des passages très étroits avec de nombreux éboulis, sans compte les troupeaux qui traversent la route. Donc, faites bien attention. 

Le col de la Couillole dans le Tour de France

Montée col de la Couillole

Les coureurs du Tour de France sont passés à deux reprises par le col de la Couillole. La dernière fois c’était le 13 juillet 1975, après le passage par le col Saint-Martin. Le col de la Couillole était alors inscrit au programme de la 15e étape de la Grande Boucle reliant Nice à Pra-Loup, une étape marquée par la défaillance du cycliste belge Eddy Merckx et la victoire de Bernard Thévenet. Au passage du col, c’est le Belge Lucien Van Impe qui était en tête du peloton. Le premier passage du Tour de France par le col, c’était en 1973. Il était alors classé hors GPM, au cours de la 9e étape reliant Embrun et Nice. En 2024, le col de la Couillole sera de nouveau au programme de la Grande Boucle. Il marquera l’arrivée de la 20e étape. 

Résumé de l’étape 9 du Tour de France 1973 passant par le Col de la Couillole en vidéo


 

Que faire en haut ?

Le col de la Couillole fait partie du Parc national du Mercantour niché dans un environnement exceptionnellement protégé avec des paysages remarquables. Arrivée à l’auberge du col, vous pouvez :

  • Profiter d’une randonnée facile de 1 heure avec 150 m de dénivelé vous permettant d’apprécier une partie de cet environnement. Le chemin passe dans le bois d’Arghis et par le Pin Pourri (une zone de « couchade » une zone de « couchade ». De là, vous aurez une vue magnifique sur les sommets alentour, à savoir Pommier, Giarons, Cluots…
  • Découvrir le pré-bois de mélèzes qui mène au sommet du mont Bruissière à 1955 m d’altitude et rejoindre la crête d’Ars (balise 104). Découvrez l’ancienne cabane pastorale d’Ars qui est nichée au bord d’une doline. Cette randonnée moyenne s’effectue en 3 heures avec 600 m de dénivelé.

Le col de la Couillole l’hiver 

Ce col des Alpes fait partie des endroits parfaits pour les promenades en raquettes à neige, avec la forêt, les jolis paysages et une vue à couper le souffle sur le mont Mounier. Envie d’apprécier en famille les joies de la neige ? Rendez-vous à la petite station de ski de Roubion les Buisses (entre 1 410 et 1920 m d’altitude). Ces 30 km de pistes de ski alpin et 12 km de pistes de ski de fond sont accessibles via les 8 remontées mécaniques. Et pourquoi ne pas faire du VTT sur neige ? Une autre façon de descendre les pistes.

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