L’Espigoulier est un col routier situé dans le massif de la Sainte-Baume et culminant à 723 m d’altitude. Il s’agit du col le plus élevé des Bouches-du-Rhône. D’ailleurs, il est prisé par les motards et les cyclistes du sud-est de la France. Le Tour de France l’a emprunté à 4 reprises.
Le col de l’Espigoulier est accessible depuis plusieurs versants, dont la route au départ d’Auriol avec 14 km de long (520 m de dénivelé et pente moyenne de 3,7 %) et au départ de Gémenos (11 km de long, avec 570 m de dénivelé et pente moyenne de 5,2 %). Au sommet, vous aurez une vue panoramique sur Marseille et le massif de Sainte-Baume.
Chiffres clés
- Dénivelé : dénivelé positif de 723 m
- Pente moyenne : 3,78 %
- Pente maximale : 10 %
- Altitude en bas : 171 m
- Altitude en haut : 723 m
- Longueur : 13,8 km depuis Auriol
- Point de départ de la montée complète : depuis Auriol (522 m de dénivelé positif, 43° 22′ 05″ nord, 5° 38′ 10″ est)
- Point d’arrivée : 43° 18′ 56″ nord, 5° 39′ 43″ est
- Route : D 2, D 45a
- Communes : sur la limite communale entre Auriol et Gémenos
- Circulation automobile : oui
- État de la route : bon
Accès
La route nationale 560 passe par la commune d’Auriol, l’un des points de départ de l’ascension vers le col de l’Espigoulier. Cette route conduit vers la vallée de l’Huveaune, dans le département du Var. Pour rejoindre Auriol depuis Marseille située à 29 km, vous devez emprunter l’A50. Comptez un trajet en voiture de 30 minutes. Vous pouvez aussi prendre la D 908, puis la D 7, mais ce trajet est plus long (31 km).
Aucune remontée mécanique ne dessert le col l’Espigoulier.
Présentation du col
Le col de l’Espigoulier se trouve dans le sud-est de la France, dans le parc naturel régional de Sainte-Baume. Faisant environ 15 km, cette route relie Gémenos, Auriol et Saint-Zacharie.
Ce col culminant à 723 m d’altitude est une référence pour les cyclistes de la région. Plusieurs itinéraires sont possibles pour le gravir :
- Versant Nord. Depuis Auriol, cette belle montée de 13,8 km affiche 522 m de dénivelé positif et une pente moyenne à 3,78 %. L’ascension débute en douceur puis s’accentue et vous devez entamer les premiers lacets. Au bout de 10 km, vous arriverez à un croisement. Continuez tout droit vers le village de Plan d’Aups. Ce passage est sans nul doute le plus difficile avec un pourcentage atteignant 10 %. Poursuivez la route à droite. La pente s’adoucit jusqu’au sommet et la route est assez large et moins fréquentée. Au sommet, une belle vue sur la cité phocéenne vous attend.
- Versant Sud. Depuis Gémenos, cette route de 11,3 km est le terrain d’entraînement des cyclistes marseillais et des environs. Cette ascension est un peu plus dure que la version précédente avec une montée assez régulière à 5,19 % de moyenne et 586 m de dénivelé positif. La ligne droite à mi-chemin suivie par une légère descente vous permet de souffler un peu. Sur le final, vous aurez une jolie vue sur Marseille et Notre-Dame de La Garde. Attention, la route rétrécit à environ 3 km du sommet.
- Depuis Saint-Zacharie via le village de Plan d’Aups : Si vous cherchez la difficulté, cette option est la plus intéressante. La route fait 17,25 km de long avec 547 m de dénivelé positif et des pourcentages entre 3,17 et 10,2 %. Sur cet autre versant Nord, la route est plus étroite, mais elle est moins fréquentée. La difficulté réside dans les 2 premiers kilomètres et les 3 derniers avec des pourcentages allant même jusqu’à 10, voire 13 % à certains passages.
Le col de l’Espigoulier dans le Tour de France
Le col de l’Espigoulier a été gravi 4 reprises par le Tour de France, dont deux fois en 2e catégorie :
- Le premier passage date de 1957, lors de la 12e étape de la Grande Boucle reliant Cannes à Marseille en passant par Toulon et le mont Faron. Au cours de cette édition, c’est Jean Stablinski qui a remporté la course après une belle échappée.
- Le peloton du Tour de France passe pour la seconde fois par le col lors de la 12e étape de l’édition 1969. Il est alors classé en 3e catégorie. La victoire est raflée par Felice Gimondi.
- En 1973, les coureurs du Tour de France empruntent de nouveau le col de l’Espigoulier au cours de la 5e étape. C’est Michael Wright qui gagne alors la course.
- Lors du dernier passage en 1993, Fabio Roscioli passe en tête.
Liste des vainqueurs de l’étape incluant le Col du Télégraphe au Tour de France
Année | Vainqueur de l’étape | Pays du vainqueur |
1957 | Jean Stablinski | France |
1969 | Felice Gimondi | Italie |
1973 | Michael Wright | Grande Bretagne |
1993 | Fabio Roscioli | Italie |
L’étape du col de l’Espigoulier dans le Tour de France 1993 en vidéo
Cette étape reliait Isola 2000 et Marseille. Voici la vidéo du dernier kilomètre.
Que faire en haut ?
Lorsque vous aurez gravi les 15 km qui mènent au sommet du col de l’Espigoulier, vous pouvez notamment poursuivre l’aventure à pied et randonner dans le parc national et régional de Sainte-Baume. À une centaine de mètres, vous arriverez au pied des Dents de Roque Forcade. Longez cette masse rocheuse jusqu’au bout de la falaise. Contournez-la, prenez à droite et gravissez les rochers pour déboucher à un plateau rocheux au sommet des Dents. Vous aurez alors une vue panoramique sur les environs. Suivez le plateau Plan des Vaches en direction du pic de Bertagne qui mène au col de Cros et au col de Bertagne.