Le col de Saint-Ignace

Le col de Saint-Ignace est un petit col de 169 m d’altitude qui se trouve dans les Pyrénées-Atlantiques. Son nom vient du terme basque San Inazio mendatea.

Il a été le premier gravi par la route des cols depuis l’ouest, mais il ne présente aucune difficulté majeure pour les cyclistes : déclivité moyenne à 5,6 % et 3 km de long depuis Ascain, contre une pente moyenne de 3,2 % pour 3,5 km de long depuis Sare. 

Le col de Saint-Ignace constitue le point de départ de randonnée vers le sommet de la Rhune (900 m). 

Chiffres clés

Panneau col Saint-Ignace

  • Dénivelé : dénivelé positif de 169 m
  • Pente moyenne : 5,6 %
  • Pente maximale : 7 % 
  • Altitude en bas : 27 m
  • Altitude en haut : 169 m
  • Longueur : 3 km depuis Ascain
  • Point de départ de la montée complète depuis Ascain : 169 m de dénivelé positif, 43° 20′ 48″ nord, 1° 37′ 12″ ouest
  • Point d’arrivée : 43° 19′ 30″ nord, 1° 36′ 02″ ouest
  • Route : D4
  • Communes : Ascain et Sare
  • Circulation automobile : oui
  • État de la route : bon

Accès 

Pour gravir le col de Saint-Ignace, il faut rejoindre la commune de Sare, à la frontière avec l’Espagne. Elle se trouve à 28 minutes en voiture de Saint-Jean-de-Luz en suivant la D918 et la D4 sur 14,8 km, la vieille route de Saint-Pée ou la D307 (21,4 km) ou encore la D704 puis la D4 (19,4 km).

Si vous décidez de prendre le départ depuis Ascain, du côté de la vallée de la Nivelle, il faut compter abattre 6 km de distance avec le littoral de Saint-Jean-de-Luz. Suivez la D918.

Présentation du col


L’ascension du col de Saint-Ignace peut se faire depuis Ascain (vallée de la Nivelle) et depuis Sare (vallée Lizuniagako erreka), du côté de l’Espagne.

  • Par le versant nord-ouest : la montée est courte, mais sympathique. Ce col basque est très facile à monter. Il est excellent pour s’échauffer et pour les novices. De quoi leur donner confiance ! La route fait 3 km de long et présente une pente moyenne de 5,6 % avec une maximale de 7 %. La difficulté se trouve dans les 2 premiers kilomètres. La route est en bon état, mais la circulation est dense. 
  • Par le versant sud-est : l’ascension est encore plus courte et ne présente aucune difficulté, avec des pourcentages autour de 7 % au maximum. La majorité de la route est boisée, sauf au niveau du hameau de Bordahandia réputé pour ses belles maisons avec vue vers Sare. Le paysage est plus intéressant par rapport à l’autre côté. Comme l’autre versant, la route est très fréquentée. Vous pouvez ensuite redescendre de l’autre côté, vers Ascain. Un pur régal ! 

Le col de Saint-Ignace dans le Tour de France

Pieds col Saint-Ignace

Les participants au Tour 2018 devaient faire une escale au Pays basque avec un possible contre-la-montre entre Saint-Pée et Espelette. Deux itinéraires étaient au choix : le tracé similaire à celui de la Vuelta et le passage par les routes vallonnées du Pays basque. La seconde hypothèse a été retenue avec le circuit du contre-la-montre final précédant l’arrivée à Paris. Les cyclistes ont alors emprunté le parcours accidenté passant par le col de Pinodieta, mais pas la Rhune, donc pas par le col de Saint-Ignace. 

Que faire en haut ?

La gare et ses beaux trains de bois à crémaillère marquent l’arrivée au col de Saint-Ignace. De nombreux cafés et des boutiques de souvenirs s’y trouvent. De là, vous pouvez :

  • Vous lancer à la découverte de la Rhune à pied. Ce super parcours de 10,1 km avec 759 m de dénivelé positif se fait en moyenne en 4 h 30 min En chemin, vous pourrez de paysages magnifiques. Le chemin débute au col de Saint-Ignace, passe par la Redoute étoilée de Koralhandia et ensuite le col d’Errepausuko Lepoa avant d’arriver au sommet de la Rhune situé à 905 m d’altitude. Vous pouvez monter au sommet en empruntant le petit train à crémaillère (payant).
  • Vous rendre à pied au col Suhalmendi. Cette montée de 7 km est récompensée par une vue magnifique. Elle peut se faire en famille (durée moyenne : 2 h 21 min). En chemin, vous découvrirez le porc basque de race Pie Noir.

Le col de Saint-Ignace l’hiver 

En raison de sa faible altitude, le col de Saint-Ignace n’est pas propice à la pratique d’activités hivernales.

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